Arnaud, c’est l’ami de toujours.

C’est un peu la main droite et le pied gauche de Yann, le patron des lieux, c’est aussi le gars jamais bien loin, que ce soit derrière le comptoir prêt à faire déguster le dernier rhum arrangé, aux fourneaux pour une tournée de crêpes, ou à la cave pour animer Lire le reste de cet article »

Au Resto-Zinc, on est des gourmands. Et ce qu’on met dans notre assiette, c’est notre jeu de piste quotidien. Lire le reste de cet article »

Et nous, au resto-Zinc, on y tient. Jules, c’est notre homme des fourneaux, notre roi du frigo et du chou Romanesco.

C’est aussi plus que ça.

Car Jules, avant de rejoindre il y a 7 ans déjà (!!!) la folle équipe des Marcheurs, il n’avait encore jamais imaginé qu’il travaillerait en cuisine.

Fou de bande-dessiné, passionné de voyages, un tantinet musicien… finalement, il ne le savait pas, mais il avait déjà en germe tous les atouts pour intégrer cette Planète étrange rue de la Roquette.

D’ailleurs, il le dit lui même,  s’il a accepté, du jour au lendemain, l’incroyable proposition de Yann d’enfiler un tablier, « C’est parce que c’était ici ». Véridique.

On a envie de faire partie du lieu…

Ou quand l’invité traverse la scène et soulève le rideau… Près d’un an à jouer à 4 mains, avec Yann d’abord, Hubert ensuite, des aventures à gogo (Ou comment provoquer le suicide non assisté d’un riz-au-lait oublié…), des amitiés aussi.

Et puis, moins d’un an après son arrivée, ça y est : le voilà en roue libre.

Avant le service, il va s’inspirer chez le primeur du quartier, s’émerveiller des légumes oubliés et inventer ses recettes du soir.

Car s’il y a une chose qu’il s’est découvert, ici, c’est cet amour de l’impro, ce rapport instinctif avec les ingrédients et les recettes.

Et puis, la variété des choses à faire : de sa session terrines aux pâtisseries, en passant par des plats aux accents parfois asiatiques (son pêché mignon !), les saisons passent et ne se ressemblent pas.

Et qui, à travers les 1001 rencontres qu’on fait ici, au Resto zinc, poursuit à sa façon sa passion du graphisme et du crayonné.

Critère de recrutement N°1 ici : avoir un talent caché ! Jules, c’est son coup de crayon, ici au service du groupe TJ and the Revenge

De l’humour aussi, indispensable pour survivre… Si vous ne nous croyez pas, c’est le moment d’aller faire un tour ICI, pour déguster le coup de crayon en vignettes de notre Chef 😉

Jules, notre cuisto du Resto… chapô !

Nous, au Resto Zinc, on a notre propre potière.

Oui, on sait, c’est un peu la classe.

Dauphine, elle est un peu avec chacun d’entre vous, quand vous venez nous voir : les pots oui, de-ci de-là, mais aussi les assiettes sur lesquelles vous piochez votre charcutaille par exemple.

Regardez mieux ! Là, dans ces motifs, dans cet arrondi vigoureux, dans cette courbe imparfaite, vous devinerez peut-être la fougue qui l’anime depuis plus de 40 ans quand ses mains se saisissent de l’argile et décident d’en faire une tasse, un vase, un bougeoir… Ou un bol ! Vous sourira-t-elle de toute sa malice. Le premier objet physique que l’on attrape dès le réveil… la poterie instinctive, primaire presque !

Depuis toujours, Dauphine se délecte de travailler la terre, d’exprimer de son art l’énergie d’une histoire millénaire.

Un art qu’elle a découvert enfant, aux cours du jeudi, puis aux Beaux-Arts d’Amiens, où les jolis hasards qui n’en sont pas vont la conduire en ligne droite vers cette vie d’artisan. Pendant 15 ans elle va voyager et apprendre, auprès d’autres cultures. L’Amérique latine, oui, mais aussi la Corée, dont elle s’inspire encore aujourd’hui.

Aujourd’hui, plus besoin de potiers, la révolution industrielle a fait son chemin, et l’ère du plastique et de la reproduction en série a ôté son âme à notre vaisselle du quotidien. Mais quelques irréductibles résistent, donnant vie à nos compagnons de tablée.

Merci Dauphine !!

Vous ne regarderez plus votre assiette pareil 😉

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Pour rendre visite à Delphine dans son atelier de l’Yonne, plus d’info ICI.