à offrir, à s’offrir ou se faire offrir…cadeau pour fête de mère, fête des pères pour le plaisir de toutes façon.

📦Une box à récupérer au 106 rue de la roquette ou à se faire livrer partout en France

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🌟des invités surprises

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Tarifs 

27 €

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Pour commander :

www.jusdebox.fr

01- 57-40-89-70

106sourires@gmail.com

Caviste le sourire au pied de l’échelle

106 rue de la roquette

75011 Paris.

 

 

 

Objectif : avoir une préparation délicieuse prête à utilisation.
Tout est une question de mise en place et d’organisation, pour mieux assouvir nos pulsions.

 

 


Au départ, le vin ne doit pas nécessairement être d’une grande complexité, mais il doit tout de même provenir d’une exploitation qui corresponde à vos valeurs.
Par exemple, pour moi : une structure artisanale (souvent une taille d’entreprises entre 2 et 6 personnes), conduite de la viticulture du domaine en Bio ou Biodynamie, et des raisins vinifiés avec pas ou peu d’intrants.

 

Je vous conseille un vin plein, fruité, avec peu de tannins (qui provoqueraient sinon une forte amertume).
Imaginez l’Alsace et l’Allemagne, berceau de cette pratique du vin chaud ! Ces régions ont longtemps eu du mal à faire mûrir leurs raisins noirs. Résultat : des vins légers en alcool, à l’acidité vive. C’est pourquoi à mon avis il est devenu habituel d’arranger et de fortifier ces vins là.
Cela tombe bien car c’est délicieux…

L’avantage de ma recette c’est qu’elle se conserve dans un pot en verre, type conserve à fruit : plus on l’attend et plus la préparation se bonifie ! Elle sera d’autant plus savoureuse si on l’oublie un peu, car les épices et les différents composant se mélangent et se mêlent subtilement ensemble.

Cela signifie que, si vous doublez les quantités de la recette ci-dessous, c’est-à-dire 2 bouteilles, il y en aura une pour ce dimanche après-midi au retour de la promenade et une seconde pour dimanche prochain…
En somme, une fois réalisé, pas d’urgence : vous savez que votre vin chaud est là, au frais… En cas de besoin cet hiver, hop ! on se réchauffe le cœur et le gosier !



VIN CHAUD ROUGE :
Pour 75cl de vin rouge souple et gouteux 

 

 

  • Une bouteille de la cuvée Banana CAAAAAAAT par Fabien Jouves & Christophe Kaczmarek
  • 4cl de crème de cassis ou crème de mûre
  • 4cl de triple sec (Maison Ferrand) 
  • 2 bâtons de cannelle
  • 1 anis étoilés
  • 5 grains de cardamome
  • les zestes d’une orange

 

 

Choisissez un vin simple, évitez quand même de prendre une piquette. Tout comme pour un bon bœuf bourguignon, pour que la sauce soit bonne, le vin ne doit pas être horrible !



Les options :

  • Pour ceux qui ne boivent pas d’alcool, essayez un jus d’orange chaud au épices ! C’est délicieux j’ai eu l’occasion d’en boire sur le marché de Noël de Strasbourg, et j’en garde un excellent souvenir.
  • Si vous n’avez pas le temps, les Jardins de Gaïa proposent une excellente préparation à infuser (Si tu as peur de ne pas bien doser, là c’est tout prêt et c’est bien fait !).


 

VIN CHAUD BLANC :
Pour 75cl de vin blanc épicé et savoureux 

  • Une bouteille de Trait d’union, du domaine de l’Envol
  • 4 cl de Chartreuse verte
  • 3 tours du moulin poivre Timut du Népal (il sent les agrumes et ne pique pas c’est délicieux) 
  • Noix de muscade rappée
  • Le zeste d’un citron bergamote

 

Un dernier conseil ?
Quand tu réchauffes ta préparation, goutte-la avec une cuillère pour choisir de plus ou moins sucrer, voire d’ajouter un trait de citron pour donner du pep’s au vin chaud. 

Et pour le plaisir des yeux, un quartier d’agrume frais au dernier moment…

 

Retrouve ces deux vins chauds le 24 décembre chez ton caviste le Sourire au pied de l’échelle !

 

 

Bonnes fêtes
Yann Diolo

 


Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont
Ceux dont un dessein ferme emplit l’âme et le front,
Ceux qui d’un haut destin gravissent l’âpre cime,
Ceux qui marchent pensifs, épris d’un but sublime,
Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour,
Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour.
C’est le prophète saint prosterné devant l’arche,
C’est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche ;
Ceux dont le cœur est bon, ceux dont les jours sont pleins,
Ceux-là vivent, Seigneur ! les autres, je les plains.
Car de son vague ennui le néant les enivre,
Car le plus lourd fardeau, c’est d’exister sans vivre.
Inutiles, épars, ils traînent ici-bas
Le sombre accablement d’être en ne pensant pas.
Ils s’appellent vulgus, plebs, la tourbe, la foule.
Ils sont ce qui murmure, applaudit, siffle, coule,
Bat des mains, foule aux pieds, bâille, dit oui, dit non,
N’a jamais de figure et n’a jamais de nom ;
Troupeau qui va, revient, juge, absout, délibère,
Détruit, prêt à Marat comme prêt à Tibère,
Foule triste, joyeuse, habits dorés, bras nus,
Pêle-mêle, et poussée aux gouffres inconnus.
Ils sont les passants froids, sans but, sans nœud, sans âge ;
Le bas du genre humain qui s’écroule en nuage ;
Ceux qu’on ne connaît pas, ceux qu’on ne compte pas,
Ceux qui perdent les mots, les volontés, les pas.
L’ombre obscure autour d’eux se prolonge et recule ;
Ils n’ont du plein midi qu’un lointain crépuscule,
Car, jetant au hasard les cris, les voix, le bruit,
Ils errent près du bord sinistre de la nuit.

Quoi, ne point aimer ! suivre une morne carrière,
Sans un songe en avant, sans un deuil en arrière !
Quoi ! marcher devant soi sans savoir où l’on va !
Rire de Jupiter sans croire à Jéhova !
Regarder sans respect l’astre, la fleur, la femme !
Toujours vouloir le corps, ne jamais chercher l’âme !
Pour de vains résultats faire de vains efforts !
N’attendre rien d’en haut ! ciel ! oublier les morts !
Oh non, je ne suis point de ceux-là ! grands, prospères,
Fiers, puissants, ou cachés dans d’immondes repaires,
Je les fuis, et je crains leurs sentiers détestés ;
Et j’aimerais mieux être, ô fourmis des cités,
Tourbe, foule, hommes faux, cœurs morts, races déchues
Un arbre dans les bois qu’une âme en vos cohues !

Paris, décembre 1848.

Victor Hugo, Les Châtiments, 1852.

 
RENDEZ-VOUS LE 25 AOÛT
 
 
 Après une fermeture en catastrophe,

un vide abyssal … puis 5 semaines sur le pont à s’adapter à la situation,

à imaginer mille et une façons de vous accompagner pendant cette drôle de période,

le Resto-Zinc fermera officiellement ses cuisines

pour sa coupure estivale à partir du lundi 22 juin. 

 

On sait, ça peut sembler un peu à contre-courant,

au moment où de nombreux confrères ressortent le tablier.

Mais le Resto-Zinc est un lieu, un cocon salutaire que nous mettons au repos au moment où le soleil se fait trop brûlant…

 

Cette année plus que jamais, après cette folle période, on garde ce cap !

Pour vous offrir une vraie réouverture bourrée d’énergie et d’envie, de saveurs et de couleurs, pour affronter ensemble la rentrée et l’automne à venir,

on vous donne RDV dès le mardi 25 août. 

 

MERCI à toute l’équipe qui s’est mobilisée en coulisses et en cuisine,

et qui a prouvé une fois de plus que le Resto-Zinc, des Marcheurs de Planète

c’est bien plus qu’un restau, c’est un lieu de vie.

 

MERCI à vous, qui avez joué le jeu d’un Resto-Zinc caméléon,

distributeur de planches apéro, créateur de plats familiaux ou fournisseur de sandwichs gourmets, le temps d’un confinement…

 

ON SE RETROUVE À LA FIN DE L’ÉTÉ